- C'est un long poème
- Notre passé
- Notre avenir
- Gravé dans mes veines et mon cœur
- Je me souviens de tout.
- Un cœur hagard qui cherche l'autre qui s'enfuit;
- Un parole ultime en quête de pardon
- Qui gît sur un texto, puis s'accroche au néant;
- Un regard fatigué qui fixe un bout de ciel
- Mais se perd aussitôt de ne rien reconnaître;
- Rêves qui s'effilochent teintés de souvenirs;
- Un monde entier qui meurt, un autre qui renaît;
- Un pan de solitude, amer, brutal et froid
- Qui s'invite au souper comme un spectre diffus;
- Une liste (exhaustive) de séparation.
- Aujourd'hui encore, je t'ai cherchée partout: dans la rue, le bus, au travail, autour de chez toi à la pause déjeuner, au supermarché, chez le fleuriste, le coiffeur, à l'atelier, dans les troquets, sur le port, autour du stade ou dans les recoins de mon appartement. Sans succès. Et puis, je t'ai retrouvée dans mes rêves où tu m'attendais patiemment. Tu étais douce et souriante lorsque je t'ai avoué que tu m'avais beaucoup manqué. Tu as eu l'air étonnée puisqu'on s'était quitté la veille. Je m'en suis voulu d'avoir si peu de foi..
- A moitié mort, moitié vivant
- A moitié libre, sous assistance respiratoire
- Dépossédé, jamais vainqueur
- Le bonheur est un élément du passé..
- Je n'ai jamais pleuré dans les bras de personne
- Sauf une seule fois quand j'étais avec vous
- J'avais 22 ans et c'est vrai, je l'avoue,
- J'ai pleuré tout mon saoûl de peur qu'on m'abandonne!
- Depuis je veux venger la mort du romantisme
- Puisque l'amour d'un jour ne mène nulle part,
- J'ai vécu d'illusions, oui, j'en ai pris ma part
- Avant de protéger mon coeur de l'égoïsme.
- J'ai quitté l'autoroute
- Le boulevard de la mer est moins douloureux
- Débranché le goutte à goutte
- Au secours! Je meurs demain!
- Une plage déserte, un chemin,
- A côté du désir savoureux
- Qui balaye les doutes
- Un sentiment amoureux
- A portée de main..
- Il faut y aller
- Si ça ne te gêne pas
- Je garde ce moment
- Pour le meilleur.
- Nous avons réussi
- Main dans la main
- A mener nos projets
- Pour la vie.
- Il faut y aller
- Si ça ne te gêne pas
- Je garde ton sourire Dans mon cœur.
- Viens donc, ma sœur chérie, Ô viens là ma souffrance,
- Mon bel égarement, l’épine de ma chair.
- A chaque mouvement je sais le goût amer
- Comme quand l’être aimé signale son absence.
- Tu es mienne et pourtant chaque jour tu me tances
- Et n’offre de répit aux assauts de l’hiver
- Que par la seule route avoisinant l’enfer :
- Vivre seul ici-bas dans un étroit silence.
- Quel que soit ton poison, pas question de m’enfuir !
- Au plus profond de moi je veux laisser agir
- Et m’en servir après comme nouvelle force.
- Si mon âme et mon cœur deviennent clandestins
- Et qu’il me faut encore assumer un divorce,
- Je veux, quoi qu’il m’en coûte, assumer mon destin !
Poèmes édités par la revue Testament n°15