- Tu t’approchas, craintive, au seuil de ma maison
- N’ayant pas d’autre endroit pour abriter tes rêves,
- Et tout l’amour du monde inonda dans l’instant
- Les plaines de mon cœur qu’asséchait le soleil
- Quand ton tendre regard renvoya la lumière
- Et transperça mes os, me réduisant esclave.
- De ton discours naïf, je fus longtemps l’esclave..
- Déposant ton fardeau au sein de la maison,
- Par la grâce divine abondait la lumière
- Et dans le creux des jours se dessinaient nos rêves,
- Nos espoirs d’avenir mûris sous le soleil
- Que tout l’amour du monde éclairait dans l’instant.
- Et tout l’amour de Dieu s’effondra dans l’instant
- Où tu fixas le monde et te sentis esclave,
- La ligne d’horizon d’où fuyait le soleil
- Révéla la grisaille au cœur de ta maison,
- Et les milliers d’espoirs que tu prenais pour rêves
- Furent jetés au feu quand revînt la lumière.
- Je m’enfuis sans un mot, traversant la lumière,
- Car tout l’amour du monde était mort dans l’instant..
- J’emportais avec moi les bribes de nos rêves
- Vers un futur diffus, solitaire et esclave,
- Quittant à contre cœur les enfants, la maison,
- Pour chercher un abri sous un nouveau soleil.
- Mais des nuages noirs cachèrent le soleil..
- Sans amour et sans joie, où était la lumière ?
- Pourquoi devais-je aussi retrouver la maison
- Si tout l’amour du monde expirait dans l’instant ?
- Le poids de l’abandon me rappela l’esclave
- Que j’étais devenu, tout dénué de rêves !
- Ma foi renouvelée exhuma tous mes rêves
- Et plaça mon espoir sous un ardant soleil
- Qui me fit rayonner comme un heureux esclave
- Lorsque le Créateur fit jaillir sa lumière..
- Et tout l’amour du monde emplit en un instant
- Les tréfonds de mon corps, le cœur de ma maison.
- Envoi
- Chaque jour que Dieu fait, je m’accroche à mes rêves
- Pour que l’amour du monde éveille à chaque instant
- Mon désir de servir comme parfait esclave !
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